Le projet de loi 96, qui a pour objectif de consolider la position du français au Québec, suscite toujours des discussions en Outaouais. Tandis que certains intervenants considèrent cela comme un progrès, d’autres expriment des préoccupations concernant son impact sur l’accès aux cégeps anglophones, en particulier dans la région de Gatineau.
Des étudiantes comme Solène Simard soulignent que de nombreux jeunes francophones optent pour les cégeps anglophones afin de perfectionner leur anglais, une compétence essentielle pour accéder à de meilleures perspectives professionnelles. Elle soutient que cette initiative lui a permis de décrocher un poste bilingue dans la fonction publique.
💬 « Pour les étudiants qui ne souhaitent pas se limiter au Québec pour leurs perspectives d’emploi, le bilinguisme est essentiel et le projet de loi pourrait restreindre les jeunes dans leurs choix de carrière », affirme Arthur Ayers, président de l’Association régionale des West Quebecers.
La discussion englobe aussi le statut bilingue de villes comme Chelsea, qui risquent de le perdre si elles ne comptent pas au moins 50 % de résidents anglophones. Des responsables locaux insistent sur la nécessité de maintenir l’accès aux services en les deux langues officielles
